She did it !
Il y a 3 ans, Christine du blog Petits Bonheurs dans mon atelier, nous avait fait rêver en partageant l’un de ses plus beaux projets couture : la création et la réalisation de la robe de mariée, de sa fille !
Aujourd’hui, Christine accepte de revenir sur cette fabuleuse expérience et nous donne ses bons conseils pour se lancer dans l’aventure !
Qu’est ce qui t’a donné envie de réaliser la robe de mariée de ta fille ?
Ma fille justement. Quand elle était petite, elle me disait, c’est toi qui fera ma robe mais quand le moment fut venu et qu’elle me l’a demandé, je n’étais plus certaine de moi.
As-tu eu des craintes en te lançant dans sa confection ?
Oui, plein !!! Trouver le patron qui m’aide pour la base, dénicher le bon tissu, la bonne dentelle. Ma fille étant enceinte à ce moment là, je savais que les essayages allaient être difficiles à réaliser, sa silhouette allait changer au fur et à mesure des mois.
Qu’est-ce qui t’a rassurée ?
Elle, toujours elle ne doutant pas un instant de mes capacités.
Comment vous-êtes vous décidées sur le modèle ?
Ma fille avait déjà une idée précise de sa robe, un style bohème chic comme les robes des créatrices de Laure de Sagazan.
Elle a fait des essayages pour voir ce qui lui allait en fonction de ses goûts et de ce qui était techniquement réalisable.
La technicité de la robe a-t-elle été une limite/contrainte dans le choix de la robe ?
Le style que voulait ma fille n’était pas une limite pour moi. J’avais déniché un patron chez Mode et Travaux pour me servir de base, elle m’avait fait un croquis de sa robe. La seule contrainte étant sa grossesse, nous avons décidé de partir sur une taille Empire.
Comment avez-vous sélectionné le tissu ? Auprès de quelle enseigne vous êtes vous fournies ?
Lors des essayages, nous nous sommes renseignées sur les tissus employés et ensuite, nous avons été chez les tissus Reine et nous avons été bien conseillées par la vendeuse.
As-tu dû apprendre de nouvelles techniques pour confectionner la robe ?
J’ai utilisé une technique peu académique pour la réalisation. J’avais réalisé deux toiles de buste mais il y avait toujours un petit problème, j’ai donc dessiné le buste de la robe sur le corps de ma fille avec un style lavable à l’eau et j’ai ensuite positionné du papier de soie pour reproduire le patronage. Non académique, c’est certain, mais cela a marché du premier coup; n’est ce pas le principal ?
Quelle étape a été la plus compliquée ?
La confection du patron, je n’avais rien trouvé d’approchant et j’ai donc bidouillé !
Quels conseils donnerais-tu aux couturières amatrices qui souhaiteraient se lancer ?
Ne pas hésiter, faites des toiles avant d’acheter du beau tissu Je pense qu’actuellement, c’est plus simple de se lancer dans la réalisation car depuis 4 ans, j’ai pu voir fleurir de jolis patrons qui auraient pu m’être d’une aide précieuse
Serais-tu prête à ré-itérer l’expérience ? 🙂
Euh … J’ai une deuxième fille mais je ne sais pas le style qu’elle souhaiterait. S’il y a de la corseterie ,il est certain que non. Je pense que c’est un autre métier mais autrement pourquoi pas malgré le stress que cela m’a procuré. Mais derrière, j’ai eu tellement de fierté de voir ma fille dans sa robe de mariée.
Merci Christine de tes bons conseils et encore bravo !
Pour plus de photos et de détails, je vous invite à vous rendre sur l’article rédigé à l’époque par Christine et disponible ici !
Crédits photos : Petits Bonheurs dans mon atelier