J’ai testé le nouveau concept “Fier comme un Paon”

Il y a quelques mois, j’ai été contactée par Fier comme un Paon pour tester le concept innovant de la marque : un “kit” pour réaliser soi-même son vêtement, à partir d’un patron à ses propres mesures et du tissu déjà découpé selon ce patron ! 

J’avais été intriguée par le lancement de Fier comme un Paon : à la fois séduite par la possibilité de supprimer cette étape de couture pénible pour beaucoup d’entre nous (enquête couture ici) et dubitative sur certains aspects, ma curiosité l’a finalement emporté et j’ai accepté de coudre l’un de leurs modèles ! J’ai jeté mon dévolu sur la cape Edie: un type de pièce jamais cousu, ce qui me permettait d’apprendre en même temps de nouvelles techniques !

Au regard des commentaires reçus, vous êtes également curieux d’en savoir un peu plus, j’ai donc décidé de faire un article très détaillé sur cette nouvelle expérience couture! Et si vous souhaitez davantage connaitre la marque et son fondateur Laurent, j’ai enregistré un podcast, toujours disponible ici !

Je vais essayer d’être le plus fidèle possible à ce que j’ai pensé lors de ce nouveau type de “parcours” couture pour vous partager mon avis de la manière la plus objective possible !

Au premier abord, quelques a priori !

Ceux qui ont écouté le podcast l’ont peut-être ressenti à travers mes questions , j’avais quelques réserves sur certains aspects de cette innovation , et les voici :

  • L’idée de rentrer des données aussi personnelles que ses mensurations sur un site en ligne ne me mettait pas très à l’aise. De plus, ayant eu un bébé il y a quelques mois, mon corps a changé et je n’avais pas très envie d'”objectiver” ce phénomène en me mesurant dans tous les sens !
  • Le fait de ne pas avoir le choix du tissu, alors que la sélection patron/tissu est l’une de mes étapes préférées dans la couture me laissait également dubitative.

Sur l’aspect du traitement des données, Laurent y a répondu dans le podcast !

Sur le choix du tissu, Fier comme un Paon prend le parti de proposer une “sélection de tissus autour de 2 axes : leur qualité et leur facilité en couture“.

Rassurée donc sur ces points et tout de même séduite de ne pas avoir à couper mon tissu, je me suis lancée !

La prise des mesures 

Une fois la commande passée, on rentre ses mensurations à travers un questionnaire d’enquête en ligne, qui est très bien expliqué. Il est toutefois recommandé que la prise de mesure soit réalisée par un tiers, pour plus de précision.

Une prise de mesure bien accompagnée

La réception du colis 

Je vous le montrais en story (ici, en milieu de vidéo) le colis est de forme originale puisque le tissu est enroulé. Peut-être dû à cette particularité, on réceptionne le colis via un point relay.

Le tissu

Comme je vous le disais, cet aspect de ne pas pouvoir choisir le tissu me gênait, je me suis donc particulièrement penchée sur cette question!

D’aspect, il est très joli ! Je trouve l’ensemble prince de Galles et doublure harmonieux ! Ensuite, au niveau de la composition, il est constitué à :

  • 25% Laine,
  • 25 % de Polyester,
  • 45% Acrylique
  • 5% (?) : ici, il doit y avoir une petite coquille sur le site car l’info n’est pas renseignée pour les 5% restants… Je transmets à Fier comme un Paon et la mettrai à jour ici!

Pour mieux me rendre compte, j’ai comparé avec l’un de mes manteaux en Prince de galles, de chez Comptoir des Cotonniers, lui composé à 44% de coton 25% de polyester 16% acrylique 15% viscose. Donc peut-être que je me trompe, mais les 2 Prince de Galles utilisés sont donc assez similaires en termes d’ajouts de matières moins naturelles comme le polyester ou l’acrylique.

Le manteau comparatif! 

Attention toutefois au repassage ! Il y a un morceau de tissu fourni pour tester la réaction du tissu au fer (bonne idée de l’utilisation des chutes!) Et effectivement, au niveau des coutures, lorsqu’il y a plusieurs épaisseurs, le tissu a un peu tendance à brûler si le fer est trop chaud.

La réalisation de la cape 

Alors là, c’est vrai que passer directement à la phase assemblage, c’est magique ! Le livret d’étape est proposé numériquement : il faut donc penser soit à l’imprimer (58 pages ici) ou garder avec soi un PC (option que j’ai retenue). Moins de bazar dans le salon, pas de bout de tissu qui s’accroche à la moquette… L’expérience couture est très agréable !

Au moment de déballer les pièces, bien penser à numéroter les pièces papier du patron qui sont fournies avec (les numéros de pièces sont bien indiquées sur le tissu mais pas le patron papier!).

Un autre plaisir : les raccords ont été pensés lors de la découpe du tissu, au moins pour le devant ! J’ai quelques décalages de carreaux sur les côtés, mais je pense que j’ai dû me décaler lors de l’assemblage. L’ensemble ainsi obtenu est très satisfaisant !

J’ai eu quelques doutes sur certaines explications, je les ai donc transmises à Fier comme un Paon, qui est très réceptif aux retours clients.

Concernant la martingale :

Pour la boutonnière, j’ai utilisé un autre fil que le fil rouge fourni (j’ai opté pour une couleur kaki) car si je me trompais, je préférais avoir une finition plus discrète ! Les boutonnières ne sont pas indiquées sur le patron. J’ai donc porté la cape et indiqué moi-même les emplacements où je voulais positionner la martingale.

D’autre part, il y a une différence entre le visuel du site et la forme de la pièce proposée dans le kit, mais je préfère largement cette dernière, plus large et qui a les angles arrondis !

Modèle originale avec la martingale plus “carrée” 

La martingale fournie dans le kit, plus large et arrondie et les raccords bien pensés !

Concernant la doublure :

Après avoir assemblé la doublure à la pièce en pied de galles, je trouvais que l’ourlet du bas gondolait un peu, je l’ai donc repris à la main, et il faut que je le repasse de nouveau pour avoir une ligne plus précise !

Le porté de cape ! 

J’aime beaucoup le rendu final ! Les raccords ont bien été anticipés dans la coupe du tissu. Et évidemment, qui dit patron sur mesure, dit vêtement qui tombe très bien !

Par contre, à cette époque, il faut la porter avec soit un très gros pull, soit une doudoune car cette cape est légère et n’est pas très adaptée au fond d’air printanier, certes, mais encore froid!

J’ai conservé le patron précieusement et j’ai dans la tête le projet de m’en réaliser une nouvelle, mais plus chaude cette fois-ci, pour la porter l’hiver prochain!

Et vous, si vous avez testé cette marque, quels ont été vos ressentis?

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